L’offre du RER A 1/3 : La conception de l’offre
Avant notre prochain tchat consacré à “L’offre du RER A”, nous vous proposons une série de trois articles pour découvrir les coulisses de sa construction.
Dans ce premier article, focus sur la première étape : la conception de l’offre, c’est-à-dire la phase où tout commence.
Tout commence par les besoins du terrain
Chaque année, Île-de-France Mobilités (IDFM) identifie les besoins en transport sur tout le territoire francilien, en s’appuyant sur les données de fréquentation, les demandes des communes et les évolutions d’usage (démographie, mobilité, projets urbains…).
Ces besoins sont ensuite transmis au pôle horaire de la DLA (Direction de ligne unifiée du RER A), qui les traduit en une offre concrète adaptée à la réalité du terrain.
La conception des grilles horaires
Une fois les besoins reçus, le pôle horaire de la DLA élabore la grille horaire : c’est le schéma qui définit le nombre de trains à faire circuler, leurs horaires, leurs missions et leur fréquence.
Par exemple, en heures de pointe, le tronçon central peut accueillir jusqu’à 30 trains par heure, soit un train toutes les 2 minutes environ.
Chaque mission est identifiée par un code de quatre lettres (par exemple “UZEL”, “QIWI”), indiquant la gare de départ, la gare d’arrivée et le type de desserte. C’est cette étape qui donne naissance à la “carte horaire” du RER A.
Le roulement matériel
Une fois la grille définie, les équipes construisent le roulement matériel : chaque circulation est associée à une rame (train) spécifique.
On veille à équilibrer l’utilisation du parc roulant, à respecter les besoins de maintenance et à garantir la disponibilité du matériel selon les moments de la journée.
En résumé, la conception de l’offre c’est tout ce qui précède la mise en œuvre : des besoins exprimés par IDFM jusqu’à la grille horaire et au roulement des trains. C’est une étape d’anticipation et de précision, qui prépare la suite : l’habillage de l’offre, lorsque chaque mission trouve son conducteur.
