Le RER A à l’écran : les rails de l’émotion cinématographique

Le RER A, véritable artère des transports franciliens, est bien plus qu’un simple moyen de déplacement. Il est aussi le théâtre de tournages cinématographiques !

La ligne A est prisée pour servir de toile de fond à des récits captivants, notamment à travers l’objectif du 7ème art. La connexion entre le cinéma et les transports en commun remonte à l’aube de la cinématographie, amorcée en 1895 par les frères Lumière. Depuis cette époque, cette idylle entre le grand écran et les transports collectifs n’a cessé de s’épanouir. Ainsi, aujourd’hui, je vous invite à plonger dans l’univers cinématographique de votre ligne A et découvrir quelques-unes des œuvres qui ont choisi ses rails comme décor.

Le RER A comme décor emblématique

Le RER A a souvent été choisi comme décor emblématique pour de nombreuses productions cinématographiques. Les réalisateurs apprécient son esthétique urbaine, ses gares fréquentées et son ambiance cosmopolite qui reflètent la diversité de la région parisienne. Des scènes mémorables ont ainsi été tournées à bord du RER A, capturant l’énergie de la vie quotidienne des habitants de la capitale.

L’architecture des gares de la ligne a aussi participé pour beaucoup à l’envie de réalisateurs d’utiliser les espaces voyageurs de celles-ci pour décor. En effet, lors de l’inauguration progressive des gares parisiennes de la ligne, dans les années 1970, de nouveaux espaces à l’architecture très différente d’une gare à l’autre entrent dans le quotidien des franciliens. À l’époque, le point commun de ces espaces est d’impressionner ses utilisateurs par leur étendue, leur hauteur sous plafond ou encore leur profondeur par rapport à la voirie. Il faut s’imaginer qu’à cette époque, les espaces voyageurs se résument aux stations de métro et les modestes gares de banlieue se résument souvent à un petit bâtiment en pierre avec accès aux quais en traversant directement sur les voies.

Le RER A au cœur de l’intrigue

Au-delà du simple décor, le RER A a également été intégré au cœur des intrigues de plusieurs films. Des scénarios palpitants se déroulent à bord des rames, exploitant le caractère mouvant et dynamique du train pour créer des situations inédites. Les protagonistes se croisent, se séparent et se retrouvent le temps d’un trajet, ajoutant une dimension particulière aux récits.

Parmi eux, citons La Haine de Mathieu Kassovitz, où le train devient le témoin des tensions sociales dans les banlieues parisiennes, Paris, je t’aime, une œuvre collective qui explore les différentes facettes de la vie parisienne, avec le RER A comme fil conducteur, ou encore La Belle Verte de Coline Serreau, film de science-fiction atypique incluant une séquence tournée dans le RER A. L’histoire explore la rencontre entre deux mondes, celui des extraterrestres et celui des humains.

Affiches de La Haine, Paris, je t’aime et La Belle Verte.

Le RER A, bien plus qu’un simple moyen de transport, s’impose comme un acteur à part entière au sein du cinéma. Ses décors iconiques, ses scénarios impliquant des trajets mouvementés, et son rôle de témoin des émotions humaines en font un élément incontournable de nombreuses productions. Le RER A continue ainsi de briller sous les projecteurs, offrant une perspective unique sur la vie urbaine et quotidienne de la région parisienne.

Si vous souhaitez en savoir d’avantage, je vous invite à consulter les articles suivants : Le cinéma à la RATP et Notre engagement pour le cinéma.

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