Causes externes de non-ponctualité #1 : Malaise voyageur, pourquoi cela impacte votre trajet?

Un malaise voyageur peut survenir quand une personne se sent soudain mal : fatigue, coup de chaleur, hypoglycémie… soit à bord d’un train ou sur un quai.

Même s’il ne s’agit pas d’un incident technique, un malaise voyageur a un impact immédiat sur la circulation.

Pourquoi l’interruption est immédiate ?

Lorsqu’un malaise est signalé, la priorité est donnée à la sécurité de la personne concernée. Le train est arrêté et le conducteur informe le CCU et demande l’intervention des secours. Selon la situation, les pompiers, le SAMU ou la police peuvent intervenir. Pendant ce temps, le train reste à l’arrêt et bloque parfois d’autres circulations derrière lui.
Parfois, il ne s’agit pas seulement d’un simple malaise passager : certains cas peuvent impliquer des urgences vitales, comme des arrêts cardiaques ou des détresses médicales graves, qui nécessitent pleinement l’intervention des secours et justifient l’interruption immédiate de la circulation pour permettre une prise en charge rapide et sécurisée.

Un effet domino sur la ligne

Sur le RER A, chaque arrêt non prévu provoque des répercussions en cascade. Les trains suivants ralentissent ou sont retenus, l’espace entre les rames est perturbé et la régulation doit changer le plan de circulation pour s’adapter à la situation en cours.

Combien de temps ça dure?

En moyenne, un malaise voyageur peut entraîner une interruption de circulation pouvant durer jusqu’à 45 minutes. Toutefois, ce délai peut s’allonger en cas d’intervention complexe des secours ou si la personne nécessite une évacuation médicalisée.

Pourquoi le trafic reste perturbé après la reprise ?

Même après la reprise progressive du trafic, les trains peuvent rester désorganisés pendant un certain temps. Un simple arrêt pendant 20 minutes en heure de pointe par exemple provoque des retards sur toute la ligne.

Des gestes simples qui peuvent aider

Si vous êtes un témoin d’un malaise, signalez-le immédiatement à un agent ou via les bornes d’appel d’urgence présentes sur les quais. Une intervention rapide permet souvent de réduire l’impact sur le trafic.

Des questions ? N’hésitez pas à les poser dans l’espace dédié à ce sujet, nous y répondrons en direct vendredi 27 juin :

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